La République, pas chiche pour ses dévoués serviteurs, cherche à recaser Christine Albanel qui a refusé la direction de la Villa Médicis suite à son éviction du ministère de la Culture et de la loi Hadopi. Difficile de trouver un poste à sa mesure, elle qui après avoir été pendant trente ans "nègre" de Jacques Chirac, a fait un passage étincelant à la tête du Château de Versailles avant de briller Rue de Valois. La dame rêvait de la direction d'ARTE mais son président actuel, Jérôme Clément, a fait savoir qu'il n'était pas question qu'il cède sa place qui lui revient jusqu'en 2011. La politesse se perd. Reste la Bibliothèque Nationale sur laquelle lorgnerait l'ancienne ministre. Problème, la BNF est entre les mains de Bruno Racine jusqu'en 2010. Un ami de Christine parait-il. Amitié qui n'a pas empêché celle-ci de bien faire connaître sa position sur l'accord polémique entre Google et l'institution publique. C'était à l'occasion de la remise du Prix à un premier recueil de poèmes attribué par la jeune Fondation d’entreprise L-A Finances pour la Poésie qui, avec son capital de 200 000€ promeut la poésie, outre le Prix cité, par la lecture de poèmes dans des lieux culturels et l’organisation de concours de récitation en classe de seconde. Tout ça depuis son siège Place Vendôme. Cette année, c'est le recueil "Les Tourterelles" de Jean-Marc Sourdillon qui a été primé, "un livre racontant la plainte d'une tourterelle blessée"... Faute de poste à sa mesure, Christine Albanel pourrait se voir confier une mission de réflexion. Mais sur quoi ?
:: Christine Albanel au prix de poésie
:: Christine Albanel au prix de poésie
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