30 sept. 2009

Jacques Chirac, le Président et la princesse

Le mari de Bernadette si sympathique depuis qu'il a quitté le pouvoir a visité il y a quelques jours le musée africain de Tervuren, à Bruxelles. On connaît l'irrévérence et les facéties des journalistes belges qui, contrairement aux nôtres, osent toutes les questions. On se souvient des quelques unes posées à François Mitterrand en son temps... Là, l'ambiance est à la détente et, à la fin du reportage de 1mn50, le journaliste de www.actu24.be demande à l'ancien président si lui aussi, à l'instar de Valéry Giscard d'Estaing, va écrire un roman d'amour avec une princesse. Comment ? Qu'est-ce que vous dîtes ?


Le président Chirac et la princesse envoyé par actu24

NUIT BLANCHE 2009 ou l'Art contemporain pour tous

29 sept. 2009

Le Château de Versailles réinvente l'Ancien Régime

A l’occasion de la réouverture de l’Opéra Royal, le 21 septembre dernier, une grande Soirée de Gala était organisée, "placée sous le Haut Patronage de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République" qui, hélas, n'est pas venu. Pas plus que la Reine Carla du reste. Mais en présence de toute la Cour. Smoking pour les hommes, rideaux ou tentures pour les femmes. Ont été vus, en vrac : Pénélope en élégante carapace vert hanneton accompagnée de son époux François Fillon, Frédéric Mitterrand en simple costume - faute de goût ! - assis à côté de Princesse Marisa Bruni Tedeschi en rideaux roses brillants. Et tout un tas d'happy fews, 400 au total, de Stéphane Bern jusqu'à... Massimo Gargia. Celui-là, comment lui dire non ? La plus remarquée a été la Reine Bernadette... en somptueuses tentures gris muraille, aux côtés d'un Aillagon, maître du Palais, aux joues rose cramoisi. Aux anges.
Au programme : ballet de voitures dans la Cour d’honneur où on avait, ce soir-là, le droit de se garer (comme au temps des rois), accueil au champagne, puis musique classique dans l'Opéra rendu à son jus grâce à l'architecte en chef Frédéric Didier, créateur de la grille qui brille dehors jour et nuit. Haydn, Mozart et Gluck, musicien préféré de cette pauvre Marie-Antoinette, résonnèrent dans le théâtre de bois. Pas de musique contemporaine. Pour être raccord avec le décor comme dirait Laurent Brunner, le grand organisateur de la soirée. Rien de moderne donc mais en présence de l'ex-punk Xavier Veilhan venu avec son carrosse en acier violet. J'adooooore.


Ensuite dîner d'exception dans la Galerie des Glaces étincelante. Entre soi, reflétés dans ces miroirs à l'infini ! Oublier la crise... Pour que cette soirée de rêve ne soit troublée par la présence de manants et autres RMIstes, RSAstes, le prix des places courait de 1000 à 25 000€. A ces prix, aucun risque d'être envahi par la plèbe. On n'invente pas, c'était écrit dans Le Figaro. Pour la bonne cause bien sûr puisque c'était au bénéfice des travaux de restauration du Salon du Grand Couvert, salle du Château où le roi et la reine dînaient autrefois face aux membres de la Cour. Une restauration déjà mécénée par Martell & Co. Les plus malins se feront rembourser ces frais de représentation par quelque société amie.
Quant aux pauvres, l'établissement public avait tout de même pensé à eux. Un jour avant, pour les Journées du Patrimoine dont le thème était cette année "Un patrimoine accessible à tous". On leur avait ouvert gracieusement les jardins de Trianon - gratuits jusqu'en 2006 -, donné quelques spectacles en costume d'époque, le peuple adore ça. Et surtout l'établissement généreux avait offert 400 entrées à 8€ pour les Grandes Eaux Musicales "au public éloigné des musées". Lu sur monversailles.com toujours bien informé sur le Château.
En leur temps, les rois aussi jetaient des piécettes depuis leur carrosse. A Versailles, la tradition est sauve.

Que faire d'Albanel ?

La République, pas chiche pour ses dévoués serviteurs, cherche à recaser Christine Albanel qui a refusé la direction de la Villa Médicis suite à son éviction du ministère de la Culture et de la loi Hadopi. Difficile de trouver un poste à sa mesure, elle qui après avoir été pendant trente ans "nègre" de Jacques Chirac, a fait un passage étincelant à la tête du Château de Versailles avant de briller Rue de Valois. La dame rêvait de la direction d'ARTE mais son président actuel, Jérôme Clément, a fait savoir qu'il n'était pas question qu'il cède sa place qui lui revient jusqu'en 2011. La politesse se perd. Reste la Bibliothèque Nationale sur laquelle lorgnerait l'ancienne ministre. Problème, la BNF est entre les mains de Bruno Racine jusqu'en 2010. Un ami de Christine parait-il. Amitié qui n'a pas empêché celle-ci de bien faire connaître sa position sur l'accord polémique entre Google et l'institution publique. C'était à l'occasion de la remise du Prix à un premier recueil de poèmes attribué par la jeune Fondation d’entreprise L-A Finances pour la Poésie qui, avec son capital de 200 000€ promeut la poésie, outre le Prix cité, par la lecture de poèmes dans des lieux culturels et l’organisation de concours de récitation en classe de seconde. Tout ça depuis son siège Place Vendôme. Cette année, c'est le recueil "Les Tourterelles" de Jean-Marc Sourdillon qui a été primé, "un livre racontant la plainte d'une tourterelle blessée"... Faute de poste à sa mesure, Christine Albanel pourrait se voir confier une mission de réflexion. Mais sur quoi ?
:: Christine Albanel au prix de poésie

24 sept. 2009

Pour vendre le Château de Versailles, Laurent Brunner dit tout et son contraire

Dans une édifiante interview accordée à FRANCE SOIR à la veille des Journées du Patrimoine, Laurent Brunner, directeur de la filiale Spectacles du Château de Versailles, parlait du risque que ce haut lieu d'Art et d'Histoire ne soit plus perçu que comme un "musée avec de vieux trucs" pour justifier d'y introduire de l'Art contemporain. Avec la ré-ouverture de l'Opéra royal après deux ans de travaux pour en faire une salle de spectacle moderne au coeur du château, trois jours plus tard, le même tient, dans l'interview ci-dessous, le discours absolument contraire. Pour justifier une programmation composée à 99% de vieux machins pour utiliser son vocabulaire : Mozart, Grétry, Lully, Vivaldi, Molière... en gros que des has-beens (avec une entorse pour Juliette Gréco, qui, sans offenser son immense talent, n'est pas Nina Hagen) notre grand esprit décrit une "salle qui a un style, qui est celui de la fin de l'époque baroque, qui appelle évidemment certaines oeuvres". Et pour des "décors d'époque" il nous parle du souci d'être "en raccord historique avec les espaces". Révélateur de la profondeur de la communication du Château et de sa cohérence culturelle. Tout et son contraire, y compris n'importe quoi. Sans oublier le reste... Histoire de vendre et de faire parler de soi.
A quand un concert de Marylin Manson sur la scène de l'Opéra royal ? Ca, ce serait fun.

:: Programme de l'Opéra royal

Giscard d'Estaing aux Journées du Patrimoine...
sans Lady Di

Journées du patrimoine: VGE ouvre les portes de son château
L'ancien président Valéry Giscard d'Estaing et son épouse Anne-Aymone ont accueilli samedi dans leur château d'Estaing, en Aveyron, les visiteurs à l'occasion des Journées du patrimoine.

Pas de sonnette pour Frédéric Mitterrand

PARIS MATCH qu'on ne peut soupçonner de vouloir saper l'action gouvernementale par des rumeurs malveillantes rapporte, dans son édition n°3148 du 17 septembre 2009, une étonnante anecdote sur notre nouveau ministre de la Culture. Ayant peut-être plus l'habitude des Palaces, des Cours défuntes ou se croyant plus simplement encore à l'époque de Proust, Frédéric Mitterrand a souhaité qu'on installe dans son bureau Rue de Valois une sonnette "pour pouvoir demander à ses gens de servir une boisson ou un repas à ses invités sans se déplacer". Ce qu'ont refusé aussi sec les employés concernés, menaçant de cesser de servir le ministre. Sagement, Fredo s'est donc plié aux exigences du petit personnel de son ministère. Certainement de dangereux fonctionnaires gauchistes.

21 sept. 2009

Versailles, un musée avec de vieux trucs

Dans son édition spéciale Journées du Patrimoine datée du 18 septembre, le journal FRANCE SOIR a donné la parole à Laurent Brunner, directeur de Château de Versailles Spectacles, filiale de l'établissement public, société organisatrice des expositions d'Art contemporain au domaine. Le directeur défend son choix en développant le même argumentaire toujours aussi simpliste et quand on y réfléchit, totalement inepte : Versailles a été très contemporain à son époque... ben oui. Mais là, Laurent Brunner se surpasse et sème quelques perles de plus : "Le fait de faire à Versailles de l’art contemporain, de l’art d’aujourd’hui, ce n’est que faire la même chose qu’avant" ou la Joconde est une "oeuvre antique"(sic). Pas mal non plus : sans Art contemporain la Galerie des Glaces devient un "vieux truc" et Versailles "un piédestal" pour les artistes d'aujourd'hui. Une vraiment super belle promotion du fleuron de nos monuments historiques.
Extrait : "Louis XIV a fait ce château avec les grands artistes de son temps. Certes, il y a mis des œuvres antiques, comme La Joconde, mais il a demandé à Molière, André Le Nôtre, Jean-Baptiste Lully, Charles Le Brun et bien d’autres grands artistes de son temps, d’œuvrer pour lui. La tradition de Versailles n’est pas « nous sommes un musée avec des vieux trucs ». Mais « nous sommes un lieu de l’excellence artistique » ; ce n’est pas un château figé, mais un château vivant. C’est aussi pour cela que nous organisons des spectacles dans les jardins. Le fait de faire à Versailles de l’art contemporain, de l’art d’aujourd’hui, ce n’est que faire la même chose qu’avant."
:: Lire l'interview complète dans FRANCE SOIR

17 sept. 2009

Musée en Herbe, Môm’art, des structures menacées

"À Paris et à Troyes, la baisse des subventions menace de fermeture deux musées dédiés à l’éveil artistique des enfants. Preuve que ce n’est pas encore une priorité des élus..." :: A lire : "Musées pour enfants : une rentrée difficile" par Sophie Flouquet, JOURNAL DES ARTS | 18.09.09

12 sept. 2009

Marin Karmitz la culture du bla bla...

Le Buzz - Marin Karmitz - Metro
Le producteur et fondateur des cinémas MK2, également délégué général du conseil pour la création artistique était l'invité du Buzz média Orange le Figaro.

5 sept. 2009

Michael Jackson l'Egyptien, la preuve

Depuis qu'un journal a révélé début août 2009 que le Field Museum de Chicago recélait un buste égyptien vieux de plusieurs millénaires ressemblant de manière troublante au chanteur défunt, le musée est, parait-il, assailli par ses fans. D'aucun y voit la preuve d'une vie antérieure de la star. Au regard de la vidéo pour le moins improbable que nous avons dénichée sur la toile, ça se pourrait bien. En 1993, quelque part dans le monde, on y voit un Michael pharaonisé dans une mise en scène kitchissime inspirée de l'Egypte antique. Seconde curiosité : n'espérez pas voir la star danser, fatiguée ou pas assez payée, elle chante assise jusqu'à la fin ! Ceci est notre hommage au King of pop. En attendant le musée Michael Jackson...