Sur son blog, Jean-Jacques Aillagon, présent à la soirée d'ouverture de cette méga-vente aux enchères - "the place to be" ce soir-là comme il l'écrit avec distance - reconnait avoir éprouvé un certain malaise à l'envolée des prix saluée à chaque fois par une salve d'applaudissements dans la foule des happy fews... "Une telle intimité entre l’art et l’argent poussée à une telle surenchère" s'exclame-t-il ! En pleine crise financière...
La "générosité" de la destination des gains annoncée par un Pierre Bergé transcendé par le deuil diminue-t-elle l'indécence de l'événement ? Pas vraiment. On pense à ces soirées de charité dont le château de Versailles raffole au demeurant - soirée pour l'enfance malheureuse, soirée contre le cancer, etc. - où une seule robe d'une de ces princesses qu'on retrouvera, sourire triomphant, dans Gala la semaine suivante, suffirait à nourir une famille entière du tiers-monde pendant dix ans. Le luxe se nourrit de pauvreté, la richesse a besoin de la misère pour briller. E la Nave Va...Générosité et hypocrisie du grand monde...comme si de rien n'était. Jusqu'à l'iceberg.
La "générosité" de la destination des gains annoncée par un Pierre Bergé transcendé par le deuil diminue-t-elle l'indécence de l'événement ? Pas vraiment. On pense à ces soirées de charité dont le château de Versailles raffole au demeurant - soirée pour l'enfance malheureuse, soirée contre le cancer, etc. - où une seule robe d'une de ces princesses qu'on retrouvera, sourire triomphant, dans Gala la semaine suivante, suffirait à nourir une famille entière du tiers-monde pendant dix ans. Le luxe se nourrit de pauvreté, la richesse a besoin de la misère pour briller. E la Nave Va...Générosité et hypocrisie du grand monde...comme si de rien n'était. Jusqu'à l'iceberg.
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