Ecolo Chanel ? Mais pourquoi pas, a tonné Karl, sein Direktor artistik, lors de la Fashion Week parisienne. Selon la vision de l'infatigable Kaiser de la mode d'au moins soixante-dix piges, la Femme, à la belle saison 2010, se fera fermière. Tendance Verte. Moins José Bové que Petite maison dans la prairie, avec "une touche de mode, un peu de sophistication". Nous voilà rassuré. Juste une posture car Lagerfeld, depuis le temps qu'il sillonne en avion la planète entière, doit être responsable à lui seul d'au moins 50% du trou de la couche d'ozone !
Effectivement, sous la verrière du Grand Palais qui accueillait une nouvelle fois cette année la marque au double C, l'ambiance était au "champêtre de luxe" selon une chroniqueuse. Pour affirmer le propos, le podium central était occupé par une grange cernée de paille. So rafraîchissant. Pour être raccord, à la fin, Karl apparut même en jean élimé ! So fou.
Ecolo et inspiré paraît-il par... Marie-Antoinette et son divin Hameau, à Versailles. La Reine, grand-mère de Dominique Voynet, c'est une vision de l'Histoire. Surgissant d'une meule de foin, les mannequins tout en joie ont donc déambulé panier d'osier à la main, fichu en serre-tête, tablier en dentelle ou guirlande de roses à la taille. Mais l'accessoire déjà culte, selon les aficoniados, a été "le sabot de cuir clouté d'or et à talon haut". Meuh. Marie-Antoinette donc... Pas étonnant quand on connaît chez Karl le goût de Versailles qui l'a amené à y exposer quelques clichés et Chanel à mécéner la dernière grande exposition "Fastes de Cour". Une passion livresque pour la Muse Clio qui aurait tout de même pu l'empêcher de retenir comme date de défilé le 6 octobre, date anniversaire du départ de la famille royale de Versailles pour Paris, encerclée par la foule vociférante des sans-culottes. Encore un détail de mode. A moins que ce ne soit un hommage... Marie-Antoinette pouvait-elle imaginer, dans sa berline cahotante, que 220 ans après, jour pour jour, un couturier teuton lui ferait un tel clin d'oeil ? Dans la salle, en moderne monarque, il y avait Prince.
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Chanel SS10 envoyé par Efourmont
Effectivement, sous la verrière du Grand Palais qui accueillait une nouvelle fois cette année la marque au double C, l'ambiance était au "champêtre de luxe" selon une chroniqueuse. Pour affirmer le propos, le podium central était occupé par une grange cernée de paille. So rafraîchissant. Pour être raccord, à la fin, Karl apparut même en jean élimé ! So fou.
Ecolo et inspiré paraît-il par... Marie-Antoinette et son divin Hameau, à Versailles. La Reine, grand-mère de Dominique Voynet, c'est une vision de l'Histoire. Surgissant d'une meule de foin, les mannequins tout en joie ont donc déambulé panier d'osier à la main, fichu en serre-tête, tablier en dentelle ou guirlande de roses à la taille. Mais l'accessoire déjà culte, selon les aficoniados, a été "le sabot de cuir clouté d'or et à talon haut". Meuh. Marie-Antoinette donc... Pas étonnant quand on connaît chez Karl le goût de Versailles qui l'a amené à y exposer quelques clichés et Chanel à mécéner la dernière grande exposition "Fastes de Cour". Une passion livresque pour la Muse Clio qui aurait tout de même pu l'empêcher de retenir comme date de défilé le 6 octobre, date anniversaire du départ de la famille royale de Versailles pour Paris, encerclée par la foule vociférante des sans-culottes. Encore un détail de mode. A moins que ce ne soit un hommage... Marie-Antoinette pouvait-elle imaginer, dans sa berline cahotante, que 220 ans après, jour pour jour, un couturier teuton lui ferait un tel clin d'oeil ? Dans la salle, en moderne monarque, il y avait Prince.
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