Voilà plus d’une semaine que Frédéric Mitterrand, nouveau ministre de la Culture, a pris possession de ses fonctions Rue de Valois. Tout le monde de vanter en lui l’homme de culture, une dimension dont aucun de ses prédécesseurs n’étaient pourtant dépourvus, quoi qu’on puisse penser de leur action politique. Cela suffit-il pour définir un bon ministre de la Culture et de la Communication ? Sans doute pas. D’autant que même s’il a écrit des livres – mais qui ne publie pas aujourd’hui ? - et qu’il possède une certaine mélancolie romanesque dans son attitude, il nous paraît avant tout homme de Communication.
Ce n’est pas injure que de présenter Frédéric Mitterrand comme homme de l’Image, dont la gloire médiatique est née dans la lucarne. Télé dont il fut animateur d’émissions populaires plus que hautement culturels sans que cela ne soit pour autant offensant. Et des animateurs cultivés, la télé n’en manque pas quoi qu'on en pense : Pivot, Chapier (qui est maintenant directeur de la Maison européenne de la photographie), Field, Taddéï… C’est sans doute-là le plus symptomatique dans sa nominatio. On l’a suffisamment dit, Nicolas Sarkozy, malgré tous ses récents efforts pour se donner une stature plus littéraire, a une vision de la Culture essentiellement audiovisuelle pour ne pas dire télévisuelle. Et c’est sans doute un signe des temps que le nouveau ministre de la Culture, en ce début XXIe siècle, soit un ancien animateur de télé. Du jamais vu.
Mais, tout cela ne constitue pas un empêchement - même son patronyme qui ne laisse personne dupe sur le coup marketing de ce remaniement – si tant que l'heureux élu ait une quelconque dimension politique. Ce dont il semble, en apparence, totalement dépourvu. Les gens l’aiment bien. Moi aussi, je l’aime bien.
Et c’est là le vraiment inquiétant, ce que personne n’a relevé pour plutôt se concentrer sur sa bourde première, puis son arrivée en scooter, sa lecture au Festival de Grignan… Autant de détails pour ne pas interroger l’essentiel : quelle vision de la Culture et de la Communication a Frédéric Mitterrand ? Et là, pour l’instant, sur l’écran noir du ministère, c'est la neige.
Ce n’est pas injure que de présenter Frédéric Mitterrand comme homme de l’Image, dont la gloire médiatique est née dans la lucarne. Télé dont il fut animateur d’émissions populaires plus que hautement culturels sans que cela ne soit pour autant offensant. Et des animateurs cultivés, la télé n’en manque pas quoi qu'on en pense : Pivot, Chapier (qui est maintenant directeur de la Maison européenne de la photographie), Field, Taddéï… C’est sans doute-là le plus symptomatique dans sa nominatio. On l’a suffisamment dit, Nicolas Sarkozy, malgré tous ses récents efforts pour se donner une stature plus littéraire, a une vision de la Culture essentiellement audiovisuelle pour ne pas dire télévisuelle. Et c’est sans doute un signe des temps que le nouveau ministre de la Culture, en ce début XXIe siècle, soit un ancien animateur de télé. Du jamais vu.
Mais, tout cela ne constitue pas un empêchement - même son patronyme qui ne laisse personne dupe sur le coup marketing de ce remaniement – si tant que l'heureux élu ait une quelconque dimension politique. Ce dont il semble, en apparence, totalement dépourvu. Les gens l’aiment bien. Moi aussi, je l’aime bien.
Et c’est là le vraiment inquiétant, ce que personne n’a relevé pour plutôt se concentrer sur sa bourde première, puis son arrivée en scooter, sa lecture au Festival de Grignan… Autant de détails pour ne pas interroger l’essentiel : quelle vision de la Culture et de la Communication a Frédéric Mitterrand ? Et là, pour l’instant, sur l’écran noir du ministère, c'est la neige.
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